Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'étude des valeurs de la Bourse de Paris
19 juillet 2010

Christophe de Margerie

Pour commencer cette série, il est apparu que l'actuel homme fort de Total s'imposait naturellement. On peut, donc, apprendre que celui-ci est né le 6 août 1951, dans une petite ville de Vendée, à 40km de la côte. On peut dire que l'homme est bien né, puisqu'il est le petit-fils de Pierre Taittinger, grand nom du champagne. Toutefois, c'est de son père adoptif qu'il tient son nom, qui, en entier, est : Christophe-Gabriel-Jean-Marie Jacquin de Margerie. Remarquons, à cette occasion, qu'il est singulier d'avoir un prénom comprenant quatre composantes. Bref, son enfance n'est pas toute rose. Jusqu'à ses 23 ans, en tous cas, car c'est en 1974 qu'il décroche son diplôme de l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris, qui possède des antennes dans toute l'Europe. L'obtention de ce certificat prestigieux lui permet de rentrer à la direction financière de la structure que, 36 ans plus tard, il dirigera. Là, il convient de le citer : il explique que son choix a été tel "uniquement parce que c'était l'entreprise la plus proche de chez lui". On ne peut s'empêcher de souligner la mauvaise foi. A moins que le siège de la société ait été, naguère, implanté non loin du littoral atlantique, dans une petite bourgade de 2.600 habitants, il est plus probable que la fameuse ascendance du jeune homme lui ait ouvert des portes. Il y a, dans cette phrase pleine d'ironie, une tentative de manipulation, qui s'apparente à de l'intelligence économique, dont on peut sourire. C'est peut-être grâce à ces formulations d'esprit que, en 1995, il accède au poste de directeur général de la section Moyen-Orient, ce qui suppose un déracinement, ou, quoi qu'il en soit, une vie trépidante, dont l'acceptation est le signe d'une personnalité ambitieuse. Mais, il ne reste pas longtemps à ce poste, puisque, en 1999, il s'occupe de l'exploration et la production, ce qui lui permet de s'affirmer comme successeur de l'ex-P-DG d'alors. C'est le 13 décembre 2007 qu'il entre au Conseil d'Administration de son Groupe, et finit par évincer son patron en mai 2010. Cet heureux parcours est justifié, en 2008, par un salaire de 2.8 millions d'euros

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité